Le bon vieux tableau de feutre est hélas en voie de disparition. Il devient en effet de plus en plus difficile de trouver
des figurines. Et pourtant, c'est un outil particulièrement efficace. Il permet de mettre en place une situation
de communication en un instant, avec une économie de paroles pour le professeur, de multiplier les exemples en un minimum de temps
et de faire se lancer les élèves à produire de l'anglais. Il correspond donc tout à fait à la démarche que nous proposons.
Nous pouvons aussi conserver le principe du tableau de feutre en le transposant sur ordinateur afin de créer
une sorte de tableau de feutre virtuel, alliant les qualités de cet outil avec la rapidité et le confort de l'outil informatique.
L'ordinateur permet aussi d'envisager ce travail avec des classes de 4ème et de 3ème, voire plus. La présentation
de nos activités d'Oral-Audio s'inspire d'ailleurs fortement du tableau de feutre.
Le principe de travail reste le même que pour toutes nos activités, à savoir l'entrainement intensif à la production orale
par une simulation de situation de communication.
Jeu de Kim, 6ème
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L'objectif de l'activité est la présentation sous forme ludique du vocabulaire des vêtements. Les élèves connaissent
les couleurs étudiées d'ailleurs en général au primaire. On les révise rapidement.
Jeu de Kim, 6ème
Première phase : présentation du vocabulaire et mise au point phonologique. Les élèves doivent retrouver le n° correspondant
au vêtement affiché, en s'aidant des couleurs.
Jeu de Kim, 6ème
L'un d'entre eux donne le n° (qu'on affiche après, bien sûr) et on répète les mots.
Jeu de Kim, 6ème
Le jeu de Kim proprement dit commence. Un des vêtements disparaît et les élèves doivent s'en souvenir. On se sert d'animations
amusantes : le vêtement tournoie avant de disparaitre, ou explose, etc.
Jeu de Kim, 6ème
Le mot clignote et est répété une nouvelle fois par le maximum d'élèves.
Tous les vêtements disparaissent ainsi les uns après les autres. Ils sont ensuite écrits dans le cahier et appris par coeur.
Jeu de Kim, 6ème
Au cours suivant, le professeur interroge certains élèves pour savoir s'ils ont appris leur leçon. C'est l'inverse
de la première phase, puisqu'ici c'est le numéro qui apparaît, et l'élève doit dire de quel vêtement il s'agit.
Mise au point phonologique des nombres, 6ème
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Nos élèves français ont beaucoup de difficultés avec le rythme et les accentuations en anglais. En particulier avec la différence entre les nombres en -teen et ceux en -ty.
Puisqu'en français l'accent tonique tombe sur la dernière syllabe qu'on allonge, il devient impossible de marquer l'un ou l'autre des 2 nombres.
Pour obtenir un résultat on va augmenter la charge émotionnelle en faisant jouer les élèves un personnage très en colère parce que l'autre, à l'air ingénu, ne le comprend pas.
On veillera aussi à associer la gestuelle à la voix.
Mise au point phonologique des nombres, 6ème
On fait jouer les élèves pour toutes les paires de nombres.
On prendra bien garde à ce que l'activité ne dégénère pas, les 6èmes adorent ce genre de choses et les débordements sont courants !
Exercice de fixation, 5ème
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Cette activité est une transposition simple d'un travail de fixation au tableau de feutre sur ordinateur.
Dialogues, rapidité, prises de parole abondantes, le tableau de feutre est un outil idéal! Nous le modernisons un peu, c'est tout!
Le modèle à travailler et à mémoriser (vu dans la leçon) est affiché, explicité si nécessaire,
et on donne aux élèves 20 secondes pour le mémoriser.
Exercice de fixation, 5ème
Pour les premiers essais, les phrases à produire restent affichées, on les fera disparaître plus tard.
Un déclencheur, ici un dessin, apparaît (le mot "toolbox" est connu). Les élèves se lancent.
Exercice de fixation, 5ème
Le travail continue selon ce principe, à un rythme très rapide.
Exercice de fixation, 5ème
Après plusieurs phrases, les élèves sont censés les connaitre par coeur, on les efface donc, et on continue.
L'activité ne prend pas plus de 5 à 10 minutes au total.
Il faudra s'assurer que cette idée (I've got... I don't need one / I haven't got... I need one) revienne plusieurs fois dans l'année. Un seul exercice de
fixation ne suffit évidemment pas. La "spirale" devra repasser sur ce fait de langue pour envisager de le rendre disponible pour les élèves.
Exercice de fixation 3ème
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Dans les grandes classes il n'est pas toujours possible de disposer d'images comme dans un tableau de feutre en 6ème.
Pour autant, le tableau de feutre reste un outil particulièrement intéressant. On va en conserver le principe du dialogue, de la production
orale des élèves par personnage interposé, ou comme ici d'une réponse personnelle à une sollicitation d'un personnage virtuel, mais le déclencheur
sera écrit, comme c'est le cas dans cet exemple.
Comme pour toutes nos activités, il s'agit d'entrainer les élèves à une compréhension orale ou écrite instantanée et à une réaction orale spontanée,
dans une simulation de vraie situation de communication.
Si on a un anglophone "sous la main", on peut aussi faire enregistrer les répliques. Les élèves doivent alors réagir à un stimulus oral, comme dans une
vraie conversation.
Exercice de fixation 3ème
Il s'agit ici d'un travail sur les réponses de conformité du type "so/neither do I."
Quand le déclencheur est affiché un élève est sollicité et doit réagir instantanément. L'activité doit être très rapide, et de nombreuses
phrases prévues. Elle ne doit pas durer plus de 5 à 10 minutes.
Exemple 2nde (créé par Lee Smart)
Cliquer ici pour télécharger un extrait du diaporama : 2feutre.pps
Cet exemple a été créé par Lee Smart, du lycée de la Plaine de l'Ain, à Ambérieu. Merci à lui.
Dans les grandes classes, les images seront souvent remplacées par du texte, mais parfois les images, animées en particulier ou photos trouvés
sur le Net peuvent rendre le travail plus attrayant.
Exemple 2nde (créé par Lee Smart)
Cet exemple est très simple. Le déclencheur consiste ici en 2 prompts suivis d'images. Les élèves se lancent à produire les phrases.
Exemple 2nde (créé par Lee Smart)
Quand ce travail a été effectué, un tableau récapitulatif est affiché et le travail s'oriente vers la
mémorisation des énoncés.
On laisse par exemple 1 minute aux élèves pour mémoriser les phrases, on les cache et on leur demande ensuite de les redonner oralement,
puis d'en écrire 8 différentes sur leur cahier. Quand elles sont à nouveau affichées, les élèves doivent écrire celles
qu'ils n'ont pas trouvées.
